Sunday 11 January
New hope for South African democracy
South Africa entered a new era in 1994 by organizing democratic elections for the first time.
Nelson Mandela, then leader of the African National Congress (A.N.C.), was elected as president and from that time, the apartheid has disappeared.
The A.N.C. is now the majority party in Parliament. Their control of about 70% allows leaders of the A.N.C. to vote all the laws they want. Mr Zuma, expected to be the next president, had benefited from this situation: despite several charges such as taking bribes from arms merchants or raping a young woman, Mr Zuma had not been prosecuted. Due to the absence of opposition party, the A.N.C. is becoming an almost dictatorial organization.
The only way to resolve this major political crisis, is to create a viable opposition in order to debate fundamental issues of the country. Recently, some important changes took place - firstly, a faction of the A.N.C. formed a new party, the Congress of the People, called COPE and secondly, Mr Mbeki, the former president, was forced to leave the majority. Even though Mr Mbeki has not joined the COPE yet, specialists hope he will create a viable two-party system.
However, the A.N.C. Youth League, an unconditional supporter of Mr Zuma, is reluctant to accept this new type of democracy. Recently, the COPE was obliged to cancel a meeting because of A.N.C. agitators. They have threatened to “take up arms and kill for Zuma”. There is a real risk that the implementation of a two-party system turns into a civil war. Mr Zuma indirectly encourages this violence by calling his rivals “witches” or in ousting them from top posts.
South Africa should ensure a smooth transition from the current one-party system to a two-party system as they successfully did from colonial society to modern society while avoiding a civil war in 1994.
Gabriel
Sources:
http://www.nytimes.com/2008/12/28/weekinreview/28mcneil.html?_r=2
Dimanche 11 janvier 2009
Nouvel espoir pour la démocratie sud-africaine
L’Afrique du Sud est entrée dans une nouvelle ère en 1994, en organisant pour la première fois des élections démocratiques. Nelson Mandela, à la tête de l’A.N.C, fut élu président de l’Afrique du Sud et depuis ce moment l’apartheid a disparu.
L’A.N.C. est maintenant le parti dominant au Parlement : avec environ 70% des voix, les leaders de l’A.N.C. ont le pouvoir de faire accepter toutes les lois qu’ils veulent. Et M. Zuma, pressenti pour devenir le prochain président, a bénéficié de cette situation: il a échappé aux poursuites en dépit de nombreuses charges (il aurait accepté des pots de vin de trafiquants d’armes ou même violé une femme…).
En raison de l’absence de parti d’opposition, l’A.N.C. est en train de devenir une organisation quasi-dictatoriale.
La seule manière de résoudre cette crise politique majeure serait de créer une opposition viable dans le but de débattre des problèmes fondamentaux du pays. Récemment, avons plusieurs changements importants ont été constatés: premièrement, une faction de l’A.N.C. a formé un nouveau parti, le Congrès du Peuple, appelé COPE ; deuxièmement, M.Mbeki, le président précédent, a été contraint de quitter la majorité. Même si M. Mbeki n’a pas encore rejoint la COPE, des observateurs espèrent qu’il créera un système avec deux partis viables,
Cependant, la Ligue des Jeunes de l’A.N.C., supporter inconditionnel de M. Zuma, n’est pas prête à accepter ce nouveau fonctionnement de la démocratie. Dernièrement, la COPE a été obligé d’annuler ses réunions à cause de perturbateurs de l’A.N.C. Ils ont menacé de «prendre les armes et tuer pour Zuma» . Il y a un réel risque que l’instauration d’un système à deux partis tourne à la guerre civile. M. Zuma encourage indirectement cette violence en traitant ses rivaux de «sorcières» ou en les évinçant de postes clés.
L’Afrique du Sud devrait garantir une transition en douceur du parti unique vers un système à deux partis comme elle l’a fait brillamment en 1994 lors de son passage de l’époque coloniale à la société moderne en évitant une guerre civile.
Gabriel
Sources:
http://www.nytimes.com/2008/12/28/weekinreview/28mcneil.html?_r=2