vendredi 6 février 2015

Is segregation back in schools?


Tuesday, education and human rights authorities said they had launched investigations into racism at private schools because parents complained that black and white pupils were segregated.

This case is important because private schools are increasingly popular in South Africa among the middle classes. They can afford what they consider to be “superior education” to that offered by government schools. Moreover, the school's holding company Curro Holdings, boasts 42 schools with around 36,000 pupils across the country.

 

According to Thinus Pienaar, who is white, the language was the reason behind the separation: "It was never a question of putting black people in one class and white people in another class. It was a question of putting language parameters in place”, he told. He suggested that most black people prefer their children to be educated in English while some whites would opt for Afrikaans.

However Bonolo Sekgwe, a black parent, opposed the separation of classes because it went against the spirit of a free South Africa. "We are building a democratic country, our neighbours are all different colours at home, so why come to school and segregate them. What are we teaching our kids? It is a problem". She is not the only people to complain. Lesufi, a polititian, is against this separation: "I will not allow any child to be reminded about where we came from".

Depending on the group CEO Chris van der Merwe, "Curro does not support any form of racial segregation in its schools". They are struggling to get teachers of colour to apply at Curro.


Wide angle:

Under South Africa's former apartheid system, which ended with the country's first democratic elections in 1994, racial segregation was the norm in all walks of life.

But, despite the end of apartheid 20 years ago, racism is widespread and many complaints received by The Human Rights Commission are dealing with racism.

 

Retour de la ségrégation à l’ école ?


 

Mardi, réagissant aux plaintes de parents d’élèves sur les différences de traitement entre élèves noirs et blancs, les autorités éducatives et concernant les Droits de l’Homme ont dit avoir lancé une enquête sur le racisme dans les écoles privées.

Cette affaire est considérable car les écoles privées sont de plus en plus répandues en Afrique du Sud parmi les classes populaires. Ces classes sociales peuvent se permettre ce qu’elles considèrent comme l' « éducation supérieure » par rapport à celle offerte par les écoles publiques. En outre, la société holding de l'école Curro Holdings, compte 42 écoles pour environ 36 000 élèves à travers le pays.

 

Selon Thinus Pienaar, qui est blanc, l’étude des langues est l’explication à la séparation des enfants: "Il n'a jamais été question de mettre les noirs dans une classe et les blancs dans une autre. C’était une question d’organisation avec la langue des enfants.", at-il déclaré. Il assure qu’en moyenne, les noirs préfèrent que leurs enfants soient éduqués en anglais alors que les blancs opteraient plus pour l’Afrikaans.

Cependant Bonolo Sekgwe, un parent noir, s’oppose à la séparation des classes car ce phénomène va à l'encontre de l'esprit d'une Afrique du Sud libre. « Nous construisons un pays démocratique, nos voisins sont tous de couleurs différentes, alors pourquoi venir à l'école et séparer les blancs des noirs. Qu’enseignons-nous à nos enfants? Nous faisons face à un problème". Elle n’est pas la seule à se plaindre. Lesufi, un homme politique, est contre cette séparation: "Je ne vais autoriser qu’on traite un enfant en fonction de ses origines".

Selon le directeur général du groupe Chris van der Merwe, "Curro n’accepte aucune forme de ségrégation raciale dans ses écoles". Ils auraient même du mal à amener les enseignants de couleur à travailler au Curro.

 

Ouverture sur sujet:

Sous l'ancien régime d'apartheid de l'Afrique du Sud, qui s’est terminé avec les premières élections démocratiques du pays en 1994, la ségrégation raciale était la norme dans tous les domaines de la vie courante.

Mais, en dépit de la fin de l'apartheid il y a 20 ans, le racisme est encore très répandu et beaucoup de plaintes à ce sujeet ont été reçues par la Commission des droits.

 

 

Perrine

04/02/2015

Source :


 

mercredi 4 février 2015

A man shoots his wife dead at the local police station


 

Last Tuesday, in the Johannesburg suburb, a man killed his wife before turning the gun on himself. The couple stood in the local police station for filing domestic violence complaints against each other.

The 47-year old man, who has not yet been identified, reportedly asked to go and take his glasses in his car but came back with a small concealed revolver and “shot the female in the head at point-blank range without notice”. She was also 47 years old.

He then allegedly pointed the gun at police officers on duty in the station, prompting them to take cover behind a desk, before shooting himself.

Sergeant Lloyd Ramovha, a spokesman for the police said that they had driven the couple to the station from their home after reports of a domestic dispute, a few days before.  He said, officers who went to the couple’s home, categorized the dispute as “a minor quarrel” and also said that both appeared “calm and cooperative”.

The couple was taken to police station to complete a domestic violence registration form, and the man had asked to travel in a separate car from his wife because he aimed to stay at his sister’s house.

The police station doors stayed closed on Tuesday while the forensic team continued their work. The same kind of murder took place in the famous case of Oscar Pistorius who shot his girlfriend dead two years ago.

Violence against women is still one of the most important problems in post-apartheid South Africa.

Un homme tue sa femme au commissariat

Mardi dernier, dans la banlieue de Johannesburg, un homme Sud-Africain a abattu sa femme avant de retourner l’arme contre lui. Le couple était alors dans le poste de police local pour un dépôt de plainte pour violences conjugales. Les deux partenaires s’accusaient l’un l’autre.

L’homme, âgé de 47 ans et encore non-identifié, aurait demandé à aller chercher ses lunettes de vue dans la voiture mais il est revenu avec un revolver dissimulé et a « abattu sa femme à bout portant sans sommation », a indiqué la police. La femme avait aussi 47ans.

Il aurait alors pointé l’arme sur les policiers en service dans le poste de police, les obligeant à se mettre à couvert derrière un bureau, avant de retourner l’arme contre lui.

Le Sergent Lloyd Ramovha, un porte-parole de la police, a déclaré qu’ils avaient conduit le couple de chez eux au poste de police pour prendre leurs dépositions concernant la dispute des jours précédents. Il assure que les officiers qui sétaient rendus au domicile du couple avaient qualifié l’accident de «une querelle mineure » et qu’ils apparaissaient tous deux comme  «calmes et coopératifs ».

Le couple avait été conduit au poste de police pour remplir une main courante pour violence domestique et l'homme avait demandé à voyager dans une voiture séparée de sa femme, il projetait de rester chez sa sœur.

Mardi, les portes du commissariat sont restées fermées, l’équipe médico-légale  poursuivait ses travaux. Dans une affaire similaire, le célèbre athlète handicapé Oscar Pistorius avait abattu sa petite amie il y a deux ans.

La violence contre les femmes est encore l'un des problèmes les plus importants dans l’Afrique du Sud postapartheid, et ce n’est pas prêt de s’arrêter.

Perrine

13/01/2015

 

Source :




lundi 2 février 2015

Boko Haram

South Africa condemns Boko Haram attacks

January 13, 2015

South Africa has joined the International Community to condemn the inhumane and barbaric attacks perpetrated by Boko Haram against 16 towns and villages in the North and North-East of the Federal Republic of Nigeria.

The Department of International Relation and Co-operation published a report in which 2,000 people were reported killed.

South Africa presented its condolences to Nigeria, especially to the victim's families.

Last week in the North of Nigeria, Boko Haram attacked the town of Baga and some villages in Borno State. Amnesty said it was perhaps the deadliest attack of the group’s history.

Other nations have also condemned these attacks and support the people of Nigeria like Canada, the US and France, who also suffered terrorist attacks last week.

Canadian Foreign Affairs Minister John Baird said: “This brutality against civilians makes this attack even more contemptible. I am appalled by these reports of entire towns completely burnt and the violent slaughter of entire communities.”

Washington issued a statement condemning the recent attacks by Boko Haram, who shows no respect for human life. All the responsible for these recurring terrorist attacks must be held guilty.

The USA said they would work together with Nigeria to end the scourge of Boko Haram’s group.
Lola

 L’Afrique du Sud condamne les attaques de Boko Haram

13 janvier 2015

L’Afrique du Sud a rejoint la communauté internationale dans sa condamnation des attaques  « inhumaines et barbares » de Boko Haram contre 16 villes et villages dans le nord et nord-est de la République fédérale du Nigeria. Le ministère des Relations internationales et de la Coopération a publié un rapport indiquant que 2.000 personnes auraient été tuées.

L’Afrique du Sud a présenté ses condoléances au Nigeria et en particulier aux familles des victimes. La semaine dernière, au nord du Nigeria, Boko Haram a attaqué Baga et quelques villages de l'Etat de Borno. Amnesty International a déclaré que cette attaque était peut-être la plus meurtrière de l'histoire du groupe.

Mais d’autres pays condamnent les attaques de Boko Haram et soutiennent le peuple nigérian, comme le Canada  et les Etats-Unis et la France qui avait elle-même subi des attaques terroristes la semaine dernière.

Le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird a déclaré : « Cette brutalité contre les civils est méprisable. Je suis consterné par ces rapports qui font état de villes entières brûlées et de communautés entières massacrées.»

Washington a publié une déclaration condamnant les récentes attaques de Boko Haram, qui « ne montre aucun respect pour la vie humaine. » Tous les responsables de ces attaques terroristes récurrentes doivent être tenus coupables.

Les USA ont dit qu'ils allaient travailler avec le Nigeria pour mettre fin au fléau Boko Haram.

Xenophobia’s back in former apartheid country


On Thursday15, a 19-year-old man was shot down by a foreign shopkeeper while attempting to rob a store in Naledi, a Johannesburg neighborhood. The event happened again on Monday 19, this time with a 14-year-old teenager in Soweto, another Johannesburg suburb. Since then, tensions, riots and looting have erupted.
Soweto faces deep social disparities. The poorest local residents turn against foreign and accuse them of killing local business.  Xenophobic words were spoken to the media of the country.
Shopkeepers complain that the police fail to protect them from repeated thefts, some of them very violent committed by some young people and they resorted to using guns to protect themselves from thieves. Local residents accuse the police of siding with foreigners.
The police arrested at least 121 people after rioters targeted shops and properties of foreign nationals but only one was charged with murder.
Wide Angle:    These events reflect the fact that South Africa is one of the most violent countries in the world. But there are others things to know, although apartheid took a big part in South Africa’s history, 140 foreigners were killed in 2012 and in May 2008, 62 died and hundreds were injured as the consequence of violence against foreigners in Johannesburg.

Retour de la xénophobie au pays de l’apartheid
Le 15 janvier, un jeune homme de 19 ans a été abattu par un commerçant d’origine étrangère alors qu’il tentait de dévaliser une boutique de Naledi, un quartier de Johannesburg. L’incident s’est répété le 19 janvier avec un adolescent de 14 ans à Soweto, une autre banlieue de Johannesburg. Depuis, les tensions et les pillages ne font que se multiplier.
Soweto est touchée par de profondes disparités sociales. Les résidents locaux les plus pauvres se retournent contre les étrangers et les accusent de  tuer les entreprises locales. Des propos ouvertement xénophobes ont été tenus devant les médias du pays.
Les commerçants dénoncent le fait que les forces de l’ordre ne parviennent pas à les protéger des vols à répétition parfois très violents commis par certains jeunes et se défendent en prétendant utiliser des armes pour se protéger des voleurs. Les habitants quant à eux accusent les forces de l’ordre de prendre le parti des étrangers.
La police a arrêté au moins 121 personnes dans le cadre de violence et de pillage de magasins appartenant à des étrangers et une personne est inculpée de meurtre.
Grand Angle: Ces évènements confirment la réputation de l’Afrique du Sud comme l’un des pays les plus violents du monde. Mais ce n’est pas tout, alors que l’apartheid a eu une grande importance dans l’histoire sud-africaine, 140 étrangers ont été tués en 2012 et en mai 2008, des violences contre des étrangers à Johannesburg avaient fait 62 morts et des centaines de blessés.

   Pauline

Sources :


A Football Star murdered


Sunday, October 26, Senzo Meyiwa, the South African football team's captain has been murdered. He was also the goalkeeper of the team.

He was killed in his girlfriend’s house, in Vosloorus, south of Johannesburg. Two men entered in the house and requested for their mobiles phones and valuables, while another man was waiting outside. Meyiwa was then shot once in the chest as he moved towards the door. The three men then fled. The footballer was declared dead on his arrival at the hospital.

On Tuesday, the police issued identikit pictures of two suspects. They are both black, one tall with a goatee and wearing a hooded sweater. The other man is short , round-faced, and has dreadlocks.

Meyiwa will be buried on Saturday in his hometown of Umlazi, on the east coast of South Africa.

Meyiwa’s death led to more calls for tighter gun laws. South Africa is one of the most violent countries in the world, with 17.000 murders last the year, or 31 per 100.000 people, seven times the rate in the United States.

Une célébrité du football assassiné
Dimanche 26 octobre, Senzo Meyiwa a été assassiné. Il était le capitaine et le gardien de l’équipe de football d’Afrique du Sud.

Deux cambrioleurs sont entrés dans la maison de sa petite amie, à Vosloorus, au sud de Johannesburg pendant qu’un troisième attendait dehors. Les voleurs ont exigés les objets de valeur et leurs téléphones portables. Le footballeur a été touché d’une balle dans la poitrine lorsqu’il se dirigeait vers la porte. Les cambrioleurs ont alors pris la fuite. Seno Meyiwa a été déclaré mort à son arrivée à l’hôpital.

La police a publié les portraits robot de deux suspects. Tous deux noirs, l’un grand avec une barbichette, vêtu d’un sweat à capuche et l’autre petit avec une tête ronde et des dreadlocks.

Les funérailles du célèbre footballeur auront lieu samedi, dans sa ville natale d’Umlazi, sur la côte Est d’ Afrique du Sud.

Cet évènement a augmenté les appels à durcir la réglementation sur les armes à feu. L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus violents du monde, l’année dernière 17 000 meurtres ont été commis, soit 31 pour 100 000 habitants, sept fois le taux des Etats-Unis.



Pauline