jeudi 16 octobre 2014

HIV infection causing avoidable maternal deaths

In a maternity in Soweto, hundreds of pregnant women and girls are dying needlessly, partly because their HIV status can be revealed during antenatal care.

More than a third of the 1,426 reported maternal deaths in 2012 were linked to HIV. A lack of information about sexuality contributed to hundreds of maternal deaths. According to experts, 60% of the deaths were avoidable.

Amnesty’s secretary general, Salil Shetty, said: “It is unacceptable that pregnant women and girls are continuing to die in South Africa because they fear their HIV status will be revealed. This cannot continue.”

The report found that many women and girls don’t attend cares until the latter stages of pregnancy because they have been led to believe an HIV test is compulsory.

In several clinics, a processing system can identify pregnant women and girls living with HIV and some clinics use separate lines for antiretroviral medication, different-colors for antenatal files, and different days for appointments.

A woman from Mpumalanga said “If I go for antiretroviral, my line is that side. All the people in this line, they know these people are contaminated by HIV. That’s why people are afraid to come to the clinic”.

Women and girls told the report authors that they feared discrimination from their family members after the positive result for HIV but Salil Shetty said that HIV testing must be done in a manner that respects the rights of women, without exposing them to further harm.

The report said an estimated 12.2% of South Africa’s population was infected with the HIV virus in 2012, compared with 10.6% in 2008, based on a survey of 38,000 people.
 
 
 
 

Le VIH cause de décès maternels évitables

 

Dans une maternité à Soweto, des centaines de femmes enceintes meurent inutilement, en partie à cause de leur infection par le VIH qui peut être révélée pendant les soins prénataux.

Plus d'un tiers des 1426 décès maternels déclarés en 2012 étaient liés au VIH. Un manque d’informations sur la sexualité contribue aussi aux décès de centaines femmes enceintes. D’après un expert, 60% des décès auraient pu être évités.

Selon la secrétaire général d’Amnesty International, Salil Shetty: “C’est inacceptable que des femmes enceintes continuent de mourir en Afrique du Sud car elles craignent que leur séropositivité soit révélée. Ça ne peut plus continuer comme ça.”

Le rapport a constaté que de nombreuses femmes et jeunes filles ne fréquentaient pas les cliniques jusqu'aux derniers stades de leur grossesse, car elles  croyaient qu’un test de dépistage du VIH était obligatoire.

Dans plusieurs cliniques, un système de traitement peut identifier les femmes et les jeunes filles enceintes vivant avec le VIH et certaines de ces cliniques utilisent des queues différentes pour la médication antirétrovirale, différentes couleurs pour les fichiers-prénatales, et différents jours de rendez-vous.

“Si je vais à la clinique pour de la médication antirétrovirale, ma file sera de ce côté. Toutes les personnes qui sont de ce côté sont contaminées par le VIH. C’est pour cela que les femmes atteintes ont peur de venir à la clinique” a dit une femme de Mpumalanga.

Des femmes et des jeunes filles ont dit à l’auteur du rapport qu'elles craignaient la discrimination des membres de leur famille après le résultat positif pour le VIH, mais Salil Shetty a déclaré que le dépistage du VIH doit être fait d'une manière qui respecte les droits des femmes, sans les exposer à un autre préjudice.

Le rapport indique que selon les estimations 12,2% de la population de l'Afrique du Sud a été infecté par le virus du VIH en 2012, contre 10,6% en 2008, basée sur une enquête auprès de 38.000 personnes.

Lola
 
 

 

lundi 6 octobre 2014

Fire in a gay-friendly mosque


Fire in a gay-friendly mosque in South Africa

Last Friday, the first mosque opened for gays, in Cape Town, was burnt.
The attack would have been staged by Islamists who protest against the “Open mosque” – which welcomes gays, Christians, women and supports equality between men and women. Cape Town police is still investigating but the founder of this mosque, Taj Hargey, knows that it is an attack: “they used petrol and essence”, he said to the AFP. Plus, some videos show unknown people in the place two hours before the attack. The date is also symbolic, it is a very important sacrifice celebration, named Aïd Al Adha, and the fire stopped the celebrations. Nobody was injured but the fire caused some material damage.
    The “Open mosque” was already closed the 19th of September 2014 because of the town hall which accused the mosque not to meet security requirements, only three days after its inauguration. Taj Hargey has, on the other hand, suffered menaces: “they threatened to castrate me, to cut off my head, to hang me by my feet”, he confesses. But he keeps hope, in a country where the Muslims are a minority (737.000 Muslims, so 1.5% of the population, depending PEW): “They can try everything, they won’t close this mosque”, he declared. “Our adversaries have to know they have no exclusivity on Islam”.
Taj Hargey joins in the “religious revolution” as Mandela did with “political revolution” in 1994 against the racist regime of apartheid.

Incendie d’une mosquée qui accueille des homosexuels


           La première mosquée ouverte aux homosexuels au Cap a été incendiée vendredi dernier. 
L’attentat aurait été perpétré par des islamistes qui protestent contre cette « Mosquée ouverte ». Celle-ci accueille les homosexuels mais aussi les femmes et les chrétiens et promeut l’égalité homme-femme.
La police du Cap enquête mais le fondateur de cette mosquée, Taj Hargey, est persuadé que l’incendie est criminel: « ils ont utilisé du pétrole et de l’essence », a-t-il précisé à l’AFP. De plus, les bandes de vidéosurveillance montrent plusieurs personnes non-identifiées reconnaissant les lieux deux heures avant l’incendie. La date est aussi symbolique car elle correspond à la fête de l’Aïd Al Adha (fête du sacrifice), et a donc empêché de célébrer ces festivités. Il n’y a aucun blessé mais seulement des dommages matériels. 
            La « Mosquée ouverte » a déjà été fermée le 19 septembre 2014, 3 jours après son inauguration, par la mairie qui l’accusait de ne pas respecter la règlementation. Taj Hargey avait d’ailleurs subi des menaces: « On a menacé de me castrer, de me décapiter, de me pendre par les pieds. », confie-t-il. Mais il garde espoir, dans un pays ou les musulmans sont en minorité (737.000 musulmans, soit 1,5% de la population, selon PEW): « Ils peuvent tout essayer, ils ne réussiront pas à fermer la mosquée », a-t-il déclaré. « Nos adversaires devraient savoir qu’il n’ont pas de droit d’exclusivité sur l’islam ».

Taj Hargey s’inscrit dans la « révolution religieuse » à l’image de Mandela en 1994 par sa « révolution politique » contre le régime raciste d’apartheid.

Perrine

05/10/2014

Sources :





mercredi 1 octobre 2014

Racism in Universities ?

Racism in Universities?
Two white students from the Stellenbosch University in the Western Cape province are accused of racism. They painted their faces black and dressed up as tennis players Venus and Serena Williams at a party, on Sunday 20 September.
Another student posted a picture of them with a comment “Hanging out with the Williams Sisters last night at the Boli’s 21st. Let’s hope they don’t get kicked out the varsity for this one!” The two students claimed they aimed to portray two sports stars without malicious or racial intent.
The incident happened one month after another case of “blackface” at the University of Petroria. Two students had been expelled from their residence for being photographed their faces smeared with black paint and dressed as domestic workers.

The two incidents shocked people all over the country and revived debate about racism in South Africa.



Racisme à l’université?

Deux étudiants blancs de l’Université de Stellenbosch dans la province du Cap-Occidental ont été accusés de racisme. Ils s'étaient peint le visage en noir et  s'étaient habillés comme les sœurs Williams, deux joueuses noires de tennis) à une fête déguisée, samedi 20 septembre.
Un autre étudiant a posté une photo d’eux, avec ce commentaire : « Une virée avec les sœurs Williams la nuit dernière aux 21 ans de Boli. Espérons qu’ils ne seront pas renvoyés ! ». Les étudiants assurent  qu’ils ont voulu représenter les deux stars sportives sans intention malveillantes ou racistes.
L’incident a eu lieu un mois après un autre cas de « blackface »* dans une autre Université : l’Université de Pretoria où deux étudiants ont été photographiés, le visage peint en noir et portant des vêtements usés de domestiques.

 Les deux incidents ont choqué le pays et relancé le débat sur le racisme en Afrique du Sud.


Pauline