Fire in a
gay-friendly mosque in South Africa
Last Friday, the first mosque opened for gays, in Cape
Town, was burnt.
The attack would have been staged by Islamists who
protest against the “Open mosque” – which welcomes gays, Christians, women and
supports equality between men and women. Cape Town police is still
investigating but the founder of this mosque, Taj Hargey, knows that it is an
attack: “they used petrol and essence”, he said to the AFP. Plus, some videos
show unknown people in the place two hours before the attack. The date is also
symbolic, it is a very important sacrifice celebration, named Aïd Al Adha, and
the fire stopped the celebrations. Nobody was injured but the fire caused some
material damage.
The
“Open mosque” was already closed the 19th of September 2014 because of the town
hall which accused the mosque not to meet security requirements, only three
days after its inauguration. Taj Hargey has, on the other hand, suffered
menaces: “they threatened to castrate me, to cut off my head, to hang me by my
feet”, he confesses. But he keeps hope, in a country where the Muslims are a
minority (737.000 Muslims, so 1.5% of the population, depending PEW): “They can
try everything, they won’t close this mosque”, he declared. “Our adversaries have
to know they have no exclusivity on Islam”.
Taj Hargey joins in the “religious revolution” as
Mandela did with “political revolution” in 1994 against the racist regime of
apartheid.
Incendie
d’une mosquée qui accueille des homosexuels
La première mosquée ouverte aux homosexuels au Cap a été incendiée vendredi dernier.
L’attentat
aurait été perpétré par des islamistes qui protestent contre cette « Mosquée
ouverte ». Celle-ci accueille les homosexuels mais aussi les femmes et les
chrétiens et promeut l’égalité homme-femme.
La police
du Cap enquête mais le fondateur de cette mosquée, Taj Hargey, est persuadé que
l’incendie est criminel: « ils ont utilisé du pétrole et de l’essence »,
a-t-il précisé à l’AFP. De plus, les bandes de vidéosurveillance montrent plusieurs
personnes non-identifiées reconnaissant les lieux deux heures avant l’incendie.
La date est aussi symbolique car elle correspond à la fête de l’Aïd Al Adha
(fête du sacrifice), et a donc empêché de célébrer ces festivités. Il n’y a
aucun blessé mais seulement des dommages matériels.
La
« Mosquée ouverte » a déjà été fermée le 19 septembre 2014, 3 jours
après son inauguration, par la mairie qui l’accusait de ne pas respecter la règlementation.
Taj Hargey avait d’ailleurs subi des menaces: « On a menacé de me castrer,
de me décapiter, de me pendre par les pieds. », confie-t-il. Mais il garde
espoir, dans un pays ou les musulmans sont en minorité (737.000 musulmans, soit
1,5% de la population, selon PEW): « Ils peuvent tout essayer, ils ne réussiront
pas à fermer la mosquée », a-t-il déclaré. « Nos adversaires
devraient savoir qu’il n’ont pas de droit d’exclusivité sur l’islam ».
Taj Hargey
s’inscrit dans la « révolution religieuse » à l’image de Mandela en
1994 par sa « révolution politique » contre le régime raciste
d’apartheid.
Perrine
05/10/2014
Sources :