vendredi 18 mai 2012

Medical error kills baby


Last month, Kai Nkasana’s parents rushed to bring their daughter to hospital where she was treated for diarrhea because her condition had not improved and complications had been added. The doctor told them it is normal for babies to cry and they did not need to bring her back to the hospital for a few tears. A few hours later baby Kai had convulsions. When her parents took her back to the hospital, she was administered emergency care. She was then transferred to Steve Biko Academic Hospital for intensive care. Three-week old Kai was declared brain-dead and the next afternoon, after consensus with parents, medical staff turned off the monitor that held her in life.

Parents have already filed a complaint against the hospital and demanded an investigation. The feedback of investigation was expressed to the family Nkasana Monday in a meeting during which the family labeled the investigation a waste of time. The baby's grandmother deplored the fact that they had no document. The staff assigned to the case said that there was no error in the medical doctor's decision not to treat the baby. The grandmother said the family left the meeting feeling disappointed and insulted "We plan to bring the case much further. We want the minister aware of the negligence that was not acknowledged. "

Mpho Motsoane, head of clinical services at the hospital said “We have reason to believe that his attitude was not professional and therefore we are taking action against her.” Moreover, he added that the labor relations department and health’s legal department were still looking into the case to consider whether the investigation has or has not conducted a thorough and fair to both parts.

But the family sticks to their guns and insists that the investigation was conducted in a neglectful way. Ms. Nkasana railed against the negligence of medical services, probably responsible for the death of her daughter.

My opinion: This story shows there is something wrong in the Health Department. Racial problems are present at work between black people and white people (salary level, job quality, labor rights ...). The atmosphere is stressful and uncomfortable. That maybe engenders little mistakes creating big misfortunes. I think despite the new democracy mentalities remain fragile and not yet fully freed from apartheid.


Un hôpital mis en cause après la mort d’un bébé

Le mois dernier, les parents du bébé Kai Nkasana ramenaient d’urgence leur fille à l’hôpital, où elle avait été traitée pour une diarrhée car son état s’était aggravé. Le médecin leur expliqua qu'il était normal pour les bébés de pleurer et qu'ils n'avaient pas besoins de la ramener à l’hôpital et de s’inquiéter pour quelques pleurs. Quelques heures plus tard, Kai fut prise de convulsions. Quand ses parents revinrent à l’hôpital, elle reçut dessoins d’urgence, puis fut transférée à Steve Biko pour recevoir des soins intensifs. Le jour de ses trois semaines, Kai a été déclarée en état de mort cérébral et le lendemain après-midi, après consultation des parents, le personnel médical débrancha le moniteur qui la maintenait en vie.

Les parents ont porté plainte contre l’hôpital et réclamé une enquête au sein de la gestion de l’hôpital. Les résultats ont été communiqués à la famille Nkasana lundi lors d’une réunion à l’issue de laquelle la famille a qualifié cette enquête de perte de temps. La grand-mère du bébé a déploré le fait qu'aucun document n’ait été produit. Le personnel chargé de l’affaire  a indiqué qu'il n’y avait pas d’erreur médicale dans la décision du docteur de ne pas traiter le bébé. La grand-mère du nourrisson a déclaré que la famille avait quitté la réunion déçue et insultée « Nous prévoyons de mener cette affaire bien plus loin. Nous voulons que le ministre soit au courant de la négligence de ce docteur qui n’a pas été reconnue. »

Mpho Motsoane, responsable des services cliniques de l’hôpital a précisé que la décision du docteur avait été prise de manière non réfléchie. «  Nous avons des raisons de croire que son attitude n'a pas été professionnelle et par conséquent nous sommes en train de prendre des mesures à son encontre. » De plus, il rapporte la présence du service des ressources humaines  et du service juridique de la santé sur le dossier. Ces derniers sont encore en train d’examiner si l’enquête s’est ou non déroulée de manière approfondie et équitable envers les deux parties.

Mais la famille campe sur ses positions et persiste à dire que l’enquête a été menée à la hâte. Madame Nkasana s’est insurgée contre la négligence des services médicaux, probablement responsable du décès de sa fille.

Mon opinion : Cela révèle tout de même une faille au niveau du ministère de  la santé en Afrique du sud.  Les problèmes raciaux sont présents au travail avec une inégalité des noirs face aux blancs (niveau de salaire, qualité de l’emploi, droits liés au travail…). Cette atmosphère pèse ainsi sur l’ensemble du corps médical créant alors stress et fatigue. C’est de là peut-être que provient alors les petites inattentions créant de grands malheurs. Je pense que malgré la nouvelle démocratie, les mentalités restent fragiles et pas encore totalement délivrées de l’apartheid.

Shirley