dimanche 3 février 2013


Platinum firm Amplats plans
to close four shafts, cutting 14,000 jobs


      This Tuesday, Anglo American Platinum, the world's biggest platinum producer, announced that it will stop four mine shafts production in South Africa, at the Rustenburg region, cutting almost 14,000 jobs at the same time.

      The company already caused the loss of 12,000 jobs in October, because of an illegal strike over wages, which had cost 80 billion dollars in revenue. At the time, over 50 people (miners and officials) were killed in strikes, but three weeks later, workers were reinstated after negotiations with unions.

      Platinum, a precious metal used to make cars, has seen its price decrease a lot lately. Amplats justified his decision by saying that the platinum demand was falling, while the costs were increasing, so arguing that the shafts were unprofitable. Shares in Amplats fell 6.8% on the news on the Johannesburg Stock Exchange, while in London, Anglo American shares dropped 2.4%.
     Chief executive Chris Griffith said they were forced to take these measures: "The platinum business has attractive underlying fundamentals, but we are facing tough decisions to restore profitability to our operations". That's why they would need to restructure it, to save 3.8 billion dollars by 2015, and to “provide more secure and stable employment". To balance the cuts, they proposed to create 14,000 jobs in housing, infrastructure and small business development, and stated that people affected by the changes would be helped.

      After this announcement, Mining Minister Susan Shabangu said that Amplats didn't consult the government on the production drop, and above all, that the company was “arrogant”. The firm answered that this announcement was just the beginning of a consultation process, in which it would talk with the government and the unions. Putting his mining license in danger, it rejected the claim and said another time that the cuts were needed to stop losses. “Amplats continues to be arrogant and undermining stakeholders... They've been playing games with us (...) How do they expect us to participate... because they have finalised everything” added the minister.
      Wednesday, workers of three mines staged a walkout to protest against the cuts, but only one was really affected, enough to close. According to the law, societies have to wait 60 days before cutting a large number of jobs.

      Finally, this announcement is crucial for the South-African policy and economy with the risk of 14,000 workers lay-off.



My opinion :


      Unemployment and companies constantly streamline to make more money and it is a real issue for many countries. It would be a big relief for South-Africa if Amplats wouldn't close these shafts, otherwise, 14,000 workers may be in trouble.





14.000 emplois menacés par la fermeture des mines de la compagnie Amplats



      Ce mardi, l’Anglo American Platinum, le producteur de platine le plus important au monde, a annoncé qu'il arrêtait la production de quatre puits en Afrique du Sud, dans la région du  Rustenburg, provoquant alors la perte de 14.000 emplois.

      L'entreprise avait déjà causé la perte de 12.000 emplois en octobre dernier, en raison de grèves sauvages qui avaient coûté 80 millions de dollars de chiffre d'affaires. A l'époque, plus de 50 personnes (mineurs et fonctionnaires) avaient été tuées lors des manifestations, mais trois semaines plus tard, les travailleurs avaient été réintégrés après des négociations avec les syndicats.


      Le platine, qui est un métal précieux utilisé dans la fabrication des automobiles, voit son prix chuter de manière conséquente ces derniers temps. Amplats a justifié sa décision en avançant une baisse de la demande en platine, en même temps qu'une hausse des coûts, prétextant donc que les puits ne sont plus rentables. Les actions d'Amplats ont chuté de 6,8% à la Bourse de Johannesburg, tandis qu'à Londres, les actions d'Anglo American Platinum ont baissé de 2,4%. Le directeur  Chris Griffith a déclaré qu'ils étaient obligés de prendre ces mesures : «Nous sommes confrontés à des décisions difficiles pour restaurer la rentabilité de nos opérations » a-t-il déclaré. C'est pour cela qu'ils auraient besoin de restructurer la société, afin d'économiser 3,8 millions de dollars d'ici 2015, et pour garantir plus d'emplois stables ». Pour équilibrer les pertes de travail, ils ont proposé de créer 14.000 emplois dans le logement, les infrastructures et dans le développement des petites entreprises et ont déclaré que les personnes atteintes par les licenciements seraient aidées.



      Après cette annonce, le Ministre des Mines Susan Shabangu a déclaré qu'Amplats n'avait pas informé le gouvernement de la chute de production, et avant tout, que la société se comportait de façon “arrogante”. L'entreprise a répondu que cette annonce marquait justement le début d'une consultation, puis d'une négociation avec le gouvernement et les syndicats. Alors que ses permis d'exploitation minière sont en danger, elle a rejeté ces accusations et a répété que les licenciements étaient nécessaires pour arrêter les pertes financières. «Amplats continue d’être arrogante et d'ébranler les parties prenantes... Ils ont joué avec nous (…) Comment s'attendent-ils à ce que l'on participe... étant donné qu'ils ont tout finalisé» a ajouté le ministre.
      Mercredi, les travailleurs de trois mines se sont mis en grève pour protester contre les licenciements, mais seulement l'une d'entre elles a été réellement affectée, au point de fermer. Selon la loi, les sociétés doivent attendre 60 jours avant de supprimer un grand nombre de postes.



      En tout état de cause, cette annonce est capitale pour la politique et l'économie sud-africaine, 14.000 personnes risquant de se retrouver au chômage.



Mon opinion :


      Le chômage ainsi que les entreprises qui ferment afin de gagner toujours plus d'argent sont un véritable problème pour de nombreux états. Ce serait un grand soulagement pour l’Afrique du Sud si Amplats ne fermait pas ces mines, autrement, 14 000 personnes risquent de se retrouver en difficulté.




Margot