A South African court on Wednesday, banned the sale of the autopsy
report of the murdered anti-apartheid hero Steve Biko, just hours before the
document was due to go under the hammer.
The father of the Black Consciousness Movement who called on Black youth
in the 1970s to rise up against the racist government, Biko, was arrested on
August 18, 1977, and found dead in his cell a month later. He died with massive
head injuries after being beaten and tortured, although, at the time, police
said he succumbed to a hunger strike.
The report was being auctioned by the children of the late Maureen
Steele, personal secretary to one of the pathologists who conducted the
autopsy. According to the auctioneers, Dr Jonathan Gluckman -- the pathologist
appointed by the Biko family -- gave the report to Steele for safe-guarding.
Because of this, his offices were burgled and he received numerous death
threats.
"The document is very important for the family itself because it
speaks about the gruesome and terrible way Biko was killed and proves he didn't
die from a hunger strike but from a brain haemorrhage caused by severe beating
and torture," told the "Steve Biko Foundation" spokesman to the
AFP. He said he didn’t know why Steele's family decided to auction the
document, and that they had contacted neither the Foundation nor Biko's widow and
son.
Thirty-seven years after his death, Biko remains an iconic figure in
South Africa, on a par with former president and Nobel Prize winner Nelson
Mandela.
La justice
interdit la vente aux enchères du rapport d’autopsie d’un héros anti-apartheid
Quelques heures avant que le document
ne soit vendu aux enchères, un tribunal
sud-africain a interdit mercredi la vente du rapport d'autopsie de Steve Biko, héros assassiné de la lutte anti-apartheid.
Biko, créateur du Mouvement de la Conscience Noire, qui avait appelé les jeunes noirs dans les années 1970 à se soulever contre le gouvernement raciste a été arrêté le 18 août 1977 et retrouvé sans vie dans sa cellule un mois plus tard. Il est mort des suites de graves blessures à la tête après avoir été passé à tabac et torturé, même si d’après la police à cette époque, il avait succombé à une grève de la faim.
Le rapport a été mis
aux enchères par les enfants de
Maureen Steele, secrétaire
personnelle de l'un des légistes
qui ont effectué l'autopsie,
aujourd’hui décédé. Selon les
commissaires-priseurs, Dr Jonathan
Gluckman - le médecin
désigné par la famille Biko
- a donné le rapport
à Steele pour que celui-ci le mette
en sécurité. De ce fait, ses bureaux avaient été mis sur écoute et il avait reçu de nombreuses menaces de mort.
"Le document est très important pour la famille elle-même, car il parle de la façon horrible et terrible dont Biko a été tué et prouve qu'il n’est pas mort d'une grève de la faim, mais à partir d'une hémorragie cérébrale causée par un passage à tabac et par la torture," a déclaré le porte-parole de la Fondation Steve Biko à l'AFP. Il a aussi ajouté qu'il ne savait pas pourquoi la famille de Steele avait décidé de mettre aux enchères ce document, et qu'ils n’avaient contacté ni sa fondation, ni sa veuve ni le fils de Steve Biko.
Trente-sept ans après sa mort, Biko reste une figure emblématique en Afrique du Sud, sur un d’égalité avec l'ancien président et prix Nobel Nelson Mandela.
Perrine
03/12/2014
Sources :