11 novembre 2015
In Johannesburg, Pretoria or Cape Town, South African students have never been more determined in their protest against university fees increase.
Three weeks ago on Wednesday 21 October 2015 after storming the parliament in Cape Town, the students of many of the country's universities were fired at by riot police.
Afterwards, President Jacob Zuma announced that there would be no fee increases for another year. He also promised to speed up reform in the country's education system, which protesters claim still looks like the old apartheid system.
However, this is not enough for the students. They are now fighting for tuition free and denouncing subcontracting of universities employee (cleaners, security guard...).
On Tuesday 22 October, the country was moved to tears after white students formed a human shield around black demonstrators to protect them from the police.
The group of protesters were taking part in the ongoing #feesmustfall campaign at the Eastcape Midlands College and white students from neighbouring Rhodes University surrounded them.
The last events in South Africa show that the country is divided: on one side the “Born Free” generation with no experience of apartheid, united and ready toprompt change and on the other, the old guard and the African National Congress’s (ANC).
The Chancellor of the Wits College also asked the students to focus on their end of year exams.
M.s
L'AFRIQUE DIVISEE SUR L'EDUCATION
A Johannesburg, à Pretoria ou encore au Cap, les étudiants n'ont jamais semblé si déterminés et continuent à manifester contre l'augmentation des frais de scolarité à l'université.
Il y a trois semaines (le mercredi 21 octobre 2015) après avoir pris d'assaut le Parlement qui se dans la capitale, les étudiants de différentes universités ont été repoussés pas la police anti-émeute.
Le président Jacob Zuma a annoncé qu’il n’y aurait finalement pas d’augmentation des frais de scolarité cette année. Il a également promis de revoir le système éducatif que les protestataires disent trop ressembler à celui du temps de l’apartheid.
Mais pour les étudiant, ça n’est pas assez. Ils se battent maintenant pour une scolarité gratuite et dénoncent la sous-traitance des emplois dans les universités (femmes de ménages, agents de sécurité..).
Jeudi 22 octobre, le pays a été bouleversé de voir des étudiants blancs former un bouclier humain afin de protéger des manifestants noirs de la police. Il s’agissait d’un groupe d’ étudiants noirs de l’université de Eastcape Midlands – qui prenaient part à la compagne #feesmustfall (les frais de scolarité doivent chuter) ainsi que d’étudiants blancs de l’université voisine de Rhodes.
Les derniers événements divisent le pays en deux: d’un côté la génération « Born Free » (nés après l’Apartheid), unie et prête à évoluer et de l’autre, le Congrès National Africain plus conservateur.
Le chancelier de l’université de Wits a aussi demandé aux étudiants de se concentrer sur leurs examens de fin d’année.
Sources
http://www.huffingtonpost.co.uk/2015/10/22/white-students-form-human-shield-protect-black-protesters-south-african-police_n_8356054.html
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/africaandindianocean/southafrica/11950108/South-Africas-FeesMustFall-student-protestors-attack-fences-around-Pretoria-government.html