dimanche 1 mars 2020



Asylum crisis

Over the last 4 months, hundreds of refugees and asylum seekers have been crammed into a church in the center of the South African city of Cape Town.

They will soon be entering their fifth month and have vowed not to leave the church premises until they are resettled outside of South Africa. In October, the same group organized a sit-in outside the headquarters of the UNHCR (= United Nations High Commission for Refugees).

Police attempted to forcibly remove them and these images deeply shocked the nation. Indeed, the asylum system in South Africa is saturated with less than one asylum request out of six accepted.

For a few days, the owners of local businesses have asked for the expulsion of the group claiming that it obstructed their businesses of tourist souvenirs located near the church but UNHCR said that they would not carrying out group resettlement.

In addition, new waves of xenophobic violence targeting foreign nationals accused of stealing jobs and resources have been taking place.

Last year, following similar violence the South African president described the violence as "totally unacceptable" and said there was "no justification for a South African to attack people from other countries”.



Les réfugiés du Cap

Au cours de ces 4 derniers mois, des centaines de réfugiés et de demandeurs d'asile se sont rassemblés dans une église au centre du Cap. Ils entreront bientôt dans leur cinquième mois et ont juré de ne pas quitter les locaux de l'église jusqu'à ce qu'ils soient réinstallés hors d'Afrique du Sud. En octobre, le même groupe avait organisé un sit-in devant le siège du HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés).

La police a tenté de les déloger de force et ces images ont profondément choqué la nation.

En effet, le système d'asile en Afrique du Sud est saturé avec moins d'une demande d'asile sur six acceptée. Depuis quelques jours, les propriétaires d'entreprises locales souhaitent l'expulsion du groupe prétendant qu’il gênait leurs commerces de souvenirs touristiques situés à proximité de l'église mais le HCR a déclaré qu'ils ne procéderaient pas au déménagement du groupe.

En outre, de nouvelles vagues de violences xénophobes visant des ressortissants étrangers accusés de voler des emplois et des ressources se poursuivent.

L'année dernière, à la suite de violences similaires le président sud-africain avait qualifié les violences de "totalement inacceptables" et avait déclaré qu'il n'y avait "aucune justification pour qu'un Sud-africain attaque des personnes d'autres pays".

IVAN

· Sources : https://www.bbc.com/news/world-africa-51284576?intlink_from_url=https://www.bbc.com/news/topics/cq23pdgvyl7t/south-africa&link_location=live-reporting-story

· https://www.bbc.com/news/topics/cq23pdgvyl7t/south-africa